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Train : 9300 travailleurs du CN et de CPKC votent pour un mandat de grève

Un train de couleur rouge.

Si aucune entente n'est conclue avec le CN et CPKC dans les prochains jours, la grève pourrait débuter dès le 22 mai. (Photo d'archives)

Photo : CN

Radio-Canada

Les travailleurs des deux plus grosses compagnies ferroviaires du Canada, le Canadien National (CN) et Canadien Pacifique Kansas City (CPKC), ont voté à 95 % en faveur d’un mandat de grève, a annoncé le syndicat qui les représente, la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC).

La grève pourrait débuter le 22 mai si les deux parties ne s'entendent pas d'ici là.

Après six mois de négociations avec les deux entreprises, nous ne sommes pas plus près d’en arriver à une entente qu’au début.

Une citation de  Paul Boucher, président de la CFTC

Les négociations touchent quelque 9300 travailleurs, notamment les conducteurs, les ingénieurs de locomotive et les employés des gares de triage des deux entreprises.

La pierre d'achoppement des négociations concerne les horaires de travail, tout particulièrement la volonté des compagnies de modifier et d’éliminer les dispositions concernant le repos, aspect absolument nécessaire pour combattre la fatigue et pour assurer la sécurité, d’après Paul Boucher, président de la CFTC.

Nous sommes dans une impasse, car les entreprises ne comprennent pas que les Teamsters ne feront jamais de compromis sur la sécurité, surtout quand des vies canadiennes sont en jeu, a-t-il déclaré.

La CFTC affirme qu’un arrêt de travail chez les deux compagnies ferroviaires pourrait perturber les chaînes d'approvisionnement à une échelle sans précédent, même si ce n’est pas son intention.

Avec ces résultats, nous avons l’intention de retourner à la table de négociation, de travailler avec les médiateurs fédéraux et de faire tout notre possible pour parvenir à un accord équitable pour nos membres, a ajouté M. Boucher.

L'éventualité de la grève préoccupe

Anita Huberman, présidente et directrice générale de la Chambre de commerce de Surrey, est très préoccupée par cette situation et affirme que les chemins de fer jouent un rôle important dans le fonctionnement des commerces à Surrey et ailleurs au pays.

Selon elle, nous ne pouvons pas compromettre notre économie. Elle pense d'ailleurs qu'en cas de grève, le gouvernement fédéral devrait intervenir en utilisant une loi spéciale pour imposer le retour au travail.

Je comprends parfaitement que les travailleurs disent qu'ils ont besoin de plus, mais nous, à la Chambre de commerce de Surrey, nous représentons le secteur privé. Nous essayons aussi de faire avancer notre économie, explique-t-elle.

Mme Huberman affirme que les membres sont en communication avec des représentants du gouvernement fédéral.

La Chambre de commerce du Canada indique de son côté qu'elle est tout aussi préoccupée. Nous respectons le droit à la négociation collective et croyons sincèrement que les meilleures ententes sont conclues à la table de négociation, précise le communiqué de presse publié sur sa page Internet.

Avec des informations de Charis Hogg

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